La Lune, c’est notre signature émotionnelle,
notre sensibilité, notre petite musique intérieure. C’est l’enfant qui vivra toujours en nous.
« La Lune est la plus fantasque et délicate des créatures, c’est notre joie. »
(librement traduit depuis Steven Forrest)
Dans l’Oeuvre d’Astres, je présente la Lune aux enfants comme une créature qui vit près de leur coeur. Une conseillère intérieure qui est et sera là toute la vie pour prendre soin d’eux.
La Lune, c’est la muse en nous. La petite voix de l’âme qui nous accompagne chaque jour, comme un ange gardien.
(Jean-François Berry)
Et comme elle représente aussi nos comportements « par défaut », nos automatismes psychiques, la manière dont on réagit avec émotions et instinct aux personnes et événements, … parfois elle exagère.
Connaître et reconnaître la nôtre (ou ne serait-ce qu’en prendre conscience) nous permet de la respecter, la nourrir et d’identifier quand « elle » exagère.
Et puis, c’est pratique, vous allez pouvoir lui en mettre des trucs sur le dos 😉 Déso, c’est ma Lune Bélier qui vient de te cracher son feu, j’ai pas su la retenir.
Et vous vous doutez bien qu’appréhender celle de nos kids peut nous amener de grandes clefs pour les accompagner dans la vie.
Chez les enfants, la Lune prend beaucoup de place.
Quand on est tout petits, on n’a pas encore conscience du héros que nous sommes (le Soleil). Ça, ça se développera plus tard. Quand on est petits, juste on ressent. On ressent la faim, on ressent l’inconfort, on ressent le froid, on ressent l’Amour, on ressent la peur, on ressent nos besoins. Et les ressentis, surtout les plus archaïques, c’est le domaine de la Lune.
Contrairement à la conscience solaire, l’intelligence lunaire ne se projette pas vers un but, elle ne cherche que la sécurité, le confort et la survie. Liz Greene
La Lune, elle ressent, elle réagit (elle n’agit pas).
Ça dépend des Lunes, de leur valorisation dans le thème (chez certains, elle se « voit » comme le nez au milieu de la figure et/ou elle s’exprime énormément) mais la plupart du temps, pour nous adultes, c’est notre face cachée, notre jardin secret, notre « moi » intime et personnel, notre couche du fond. Celle qu’on ne dévoile pas au premier venu.
Raphaël Ibanez présente la Lune dans les 12 signes comme « les 12 types de mamans ».
Parce que la Lune vient aussi raconter quelle mère (valable pour les hommes aussi) nous sommes pour nous même et pour les autres.
Si tu sais dans quel élément sont ta Lune et celles de tes enfants,
je t’invite à regarder cet épisode dans lequel, avec mes 2 comparses Laure et Chloé, on discute des spécificités des Lunes en Feu (Bélier, Lion, Sagittaire), des Lunes en Terre (Taureau, Vierge, Capricorne), des Lunes en Air (Gémeaux, Balance, Verseau) et des Lunes en Feu (Bélier, Lion, Sagittaire).
Et pour finir, voici un petit pavé de mots-clefs pour ceux qui aiment ça :
La Lune c’est : notre intimité, nos humeurs, nos besoins émotionnels,
nos réactions instinctives, nos dépendances, nos manies, la popularité, la réceptivité, notre feeling, nos sentiments, notre bien-être émotionnel, notre sécurité, notre refuge, la relation qu’on entretient avec notre corps, l’image que nous a laissée notre parent maternant, le terrain de jeu de notre enfant intérieur. Là où on se réfugie quand tout va mal.
Là où on s’exprime spontanément lorsqu’aucune contrainte sociale ne pèse.
La dimension de la vie qui inspire le plus la muse en nous. Le domaine où on est le plus sensible aux besoins des autres, celui où l’on se laisse le plus influencer, où on a tendance à imiter. Là où on est conditionnés par le passé. Là où on peut être puéril en se cramponnant aux autres. Là où on va vivre des hauts et des bas.
Là où on se sent le plus à l’aise et en sécurité.
Pour écrire cet article, je suis partie de notes que je prends depuis des années et que j’enrichis au fil de mes lectures, rencontres, cours et réflexions. Je ré-attribue à son auteur quand je m’en souviens mais il se peut fort que j’ai omis de rendre à César certaines idées. Je cite donc ici les auteurs que j’ai l’habitude lire et desquels il se peut que certaines idées de cet article soient : Luc Bigé, Liz Greene, Steven Forrest, Jean-François Berry, Stephen Arroyo, Howard Sasportas, Dane Rudhyar, André Barbault et ma professeure Anine Delattre.